Le PV devient électronique

Le PV électronique va progressivement remplacer le papillon sur le pare-brise. Un nouveau dispositif testé à partir d’aujourd’hui dans plusieurs villes d’Ile-de-France.

Fini les papillons qui se perdent, qui sont arrachés, volés ou rendus illisibles par la pluie. Avec le PV électronique (PVE), l’Etat espère évidemment augmenter le taux de recouvrement des amendes distribuées sur les pare-brise. L’objectif est aussi la rapidité : si aujourd’hui la moitié des PV sont payés dans le mois qui suit l’infraction, le mode électronique doit faire grimper ce chiffre à 80 %.

Plusieurs arrondissements de Paris s’y sont mis depuis quelques mois. Et, à partir d’aujourd’hui, d’autres villes en Ile-de-France et en province expérimenteront à leur tour ce nouveau dispositif. A Suresnes et à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), mais également à Melun, Donnemarie, Nemours et Meaux (Seine-et-Marne), Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), et dans plusieurs compagnies de CRS de la région, policiers municipaux, nationaux ou gendarmes dégaineront désormais un petit boîtier électronique (PDA ou personal digital assistant, assistant numérique personnel) pour verbaliser le contrevenant. Ce dernier recevra son PV directement par la Poste, exactement comme après s’être fait flasher par un radar automatique.

Au bout du compte, ce traitement high-tech doit faire gagner du temps aux agents et éviter les erreurs de saisie. L’expérimentation est prévue sur une petite année.